La CUA, la BAD et la CEA, convaincus que les pays viendront à bout du virus d'Ébola

25 Octobre 2014
communiqué de presse

Abidjan, Côte d'Ivoire — Les dirigeants des trois institutions panafricaines - le Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, de la Commission de l'Union africaine, le Dr Donald Kaberuka, de la Banque africaine de développement et M. Carlos Lopes, de la Commission économique pour l'Afrique - ont conclu une visite de solidarité, le vendredi 24 octobre 2014, à Conakry, en Guinée.

La visite s'est terminé par un appel vibrant à intensifier la mobilisation des ressources, améliorer la coordination, lutter contre la stigmatisation, promouvoir la volonté de l'Afrique à vouloir faire des affaires et la poursuite de son essor. La visite a débuté au Ghana, avant de se poursuivre en Sierra Leone, au Libéria en Côte d'Ivoire et s'achever en Guinée.

Ils ont rencontré les chefs de gouvernement, les ministres, les parlementaires, la société civile des pays touchés, ainsi qu'avec les dirigeants des deux pays voisins, le Ghana et la Côte d'Ivoire. Le Ghana a également accueilli la délégation en sa qualité de Président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

Le but principal de la visite était de montrer la solidarité dans l'esprit d'Ubuntu, de consolider davantage les ressources pour soutenir les gouvernements et peuples de ces pays, et engager avec les dirigeants sur leurs efforts et stratégies nationales pour faire face au virus d'Ébola.

Leurs discussions ont porté sur les besoins immédiats de santé publique, en particulier, la propagation de la maladie, ainsi que l'impact immédiat et social, et économique du virus d'Ébola, à long terme. Ils ont salué le courage, la résilience et la détermination des gouvernements et personnes à maîtriser la phase de la panique et de se lancer dans l'éducation publique massive autour des moyens de propagation de la maladie, modes de prévention, mobilisation sociale, recherche de contacts, dépistage et traitement, sans oublier la gestion des décès et enterrements.

Ils ont reconnu que les contributions de la communauté internationale à fournir un soutien financier, technique, médical et des infrastructures à la lutte contre la maladie se sont intensifiées, et ont demandé à ce que tout le monde fasse encore plus.

Ils sont reconnaissants de la réponse à l'appel lancé par le Président de la CUA aux États membres de l'UA; mettre à disposition un personnel médical dès que possible. De nombreux pays ont répondu à l'appel et quelques 2000 agents de la santé, en Afrique, se sont engagés.

Ils disent que le renforcement de la coordination devient encore plus critique, aux niveaux national et international. Les ressources doivent être canalisées pour renforcer les stratégies, structures et procédures prévues par les gouvernements des trois pays. La responsabilité et la transparence doivent être visibles à tous les niveaux.

La contribution de la BAD - actuellement estimée, à plus de 220 millions de dollars, s'accompagne de la réponse internationale, l'aide budgétaire pour le déploiement des agents de la santé à travers l'Afrique et la diaspora, ainsi que du soutien des systèmes de santé dans les trois pays, sans oublier la formation de la vulgarisation locale en santé et l'ensemble des travailleurs de la communauté.

Le groupe partage le fait que la stigmatisation n'affecte pas seulement ceux qui souffrent du virus d'Ébola, mais l'ensemble du continent africain. Le groupe estime que le virus - et les perceptions à ce sujet - ne peuvent se permettre d'affecter les perspectives économiques du continent qui connaît la croissance la plus forte. Le groupe croit fermement que les pays du Bassin du fleuve Mano, maintenant à l'épicentre de l'épidémie, figurent parmi les meilleures perspectives économiques du continent. S'agissant de l'appel en faveur de la levée de toute interdiction de voyage, il était heureux d'apprendre que la Côte d'Ivoire a repris cette semaine, ses vols vers la Guinée; elle en fera de même pour la Sierra Leone et le Libéria dans les prochains jours.

Avec tous les efforts nationaux, continentaux et internationaux mis en place, les chefs des institutions panafricaines sont revenus revigorés pour continuer à combattre et vaincre les prédictions négatives et s'assurer que le continent reste sur la bonne voie pour construire l'Afrique que nous voulons.

Pour plus d'informations:

Jacob Enoh Eben, Commission de l'Union africaine, tél. +251115517700, EnohEbenj[at]africa-union[dot]org

Bakary Sanogo, Banque africaine de développement, tél. +225 01151818, b.sanogo[at]afdb[dot]org

Sophia Denekew, Commission économique pour l'Afrique, tél. +251 911 197 696, denekews[at]uneca[dot]org

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