La secte islamiste du Nigeria continue de perpétrer des violences dans le pays. Une situation paradoxale qui risque de compromettre les pourparlers de Ndjamena entre le gouvernement et Boko-Haram. Nombreux sont des spécialistes du terrorisme qui désapprouvent déjà la crédibilité de l'émissaire du groupe terroriste.
Les négociations entre les deux parties annoncées depuis la semaine dernière sont engagées en vue de la libération des 219 lycéennes enlevées au mois d'avril 2014. En poursuivant des attaques contre de paisibles citoyens et en procédant à des enlèvements, la secte islamiste Boko Haram serait, comme le souligne Human Rights Watch (HRW), « en train de donner du fil à retordre au gouvernement fédéral ». L'organisation des droits de l'Homme a, de ce fait dénoncé des rapts signalés dans une localité reculée du Nord-Est du Nigeria. Elle a confirmé avoir enregistré 500 cas d'enlèvements dans la même région et un peu plus loin à la frontière avec le Cameroun. Human Rights Watch a par ailleurs averti les autorités du pays sur la stratégie militaire à employer pour une éventuelle libération des otages.
...