Un colloque international de deux jours sur l'« Ecriture du droit » s'est ouvert, hier, à Dakar. Les participants réfléchissent sur les voies et moyens de rendre le langage du droit plus compréhensible et accessible au citoyen lambda.
Comme toutes les sciences, le droit possède un vocabulaire spécialisé et souvent hermétique pour les non initiés. Fort de ce constat, il semble nécessaire de rendre son écriture plus accessible et aisément compréhensible au profit de la grande masse des citoyens au nom desquels la loi a été établie, même si l'adage dit que « nul n'est censé ignorer la loi ». Dans cette recherche d'un vocabulaire du droit clair et simple, la langue française semble avoir un rôle à jouer. C'est tout le sens du colloque international sur l'« Ecriture du droit » qui s'est ouvert, hier, à Dakar et entre dans le cadre des activités préparatoires du prochain Sommet de la Francophonie. Il est organisé par la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp) de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), en collaboration avec la Conférence internationale des Facultés de droit ayant en commun l'usage du français (Cifduf).
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