Trois points ont constitué l'essentiel de la communication du président du Rassemblement national pour l'épanouissent des entreprises (Raneeco), Guy-André Tshimanga Lutumba, le 22 novembre, à l'espace des Affaires sociales dans la commune de Kinshasa, au cours d'une réunion avec les petits commerçants et autres chefs de micro-entreprises de Kinshasa. Il s'est agi de la cruciale question de la circulation des taxis-motos, communément appelés wewas, à Kinshasa, du paiement de la patente par les petits commerçants et de la taxe de recensement.
Guy-André Tshimanga a de prime abord stigmatisé les tracasseries exagérées contre les petits commerçants. Selon le président du Raneeco, le gouvernement provincial a violé la Constitution en prenant des mesures interdisant la circulation des taxis-motos à Kinshasa au-delà de 19 heures, en usant de discrimination du fait que les wewas ne peuvent pas circuler dans la commune de Gombe à Kinshasa. L'exécutif provincial a aussi fixé une amende lourde de cent mille francs congolais contre tout taxi-moto arrêté. Le Raneeco a adressé une correspondance au premier président de la Cour suprême de justice contre ces mesures jugées anticonstitutionnels. Car elles restreignent les libertés publiques, violant les articles 12, 34, 35, 36 et 62 de la Constitution, affirme Guy-André Tshimanga.
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