Burkina Faso: Commerce et industrie - Un collectif réclame la fin des monopoles

23 Novembre 2014

Le Collectif des professionnels de l'industrie, du commerce, des services et les organisations de la société civile a réclamé, samedi 22 novembre, au cours d'une conférence de presse, la fin des monopoles sur certains produits. Il plaide également pour une réorganisation de la Chambre de commerce.

Le Collectif des professionnels de l'industrie, du commerce et des services veut solder ses comptes. Il revendique la fin du mandat des élus consulaires de la Chambre de commerce dirigée par Alizéta Ouédraogo, femme d'affaires et belle-mère collectif plaide aussi pour une réorganisation de l'institution de soutien au monde économique et la fin des monopoles commerciaux. En cause : le collectif constitué d'opérateurs économiques dénonce les monopoles sur les peaux et cuirs, le sucre avec la société de distribution de sucre ou encore sur le riz et le ciment. « Depuis 2 ans, il est imposible pour un commerçant d'importer du ciment au Burkina Faso », fustige le président du Collectif, Martin Sawadogo. Transition politique oblige, le Collectif veut profiter du vent de renouveau pour faire le ménage dans le secteur du commerce. Les initiateurs pointent du doigt également une « gestion opaque » de la Chambre de commerce, notamment des terminaux portuaires de Lomé, Téma et Abidjan dont la manutention est confiée à un même privé national. « La gestion de la Chambre de commerce n'a jamais été transparente. Les élections consulaires ne se sont jamais déroulées également dans des conditions de transparence. Elle a toujours été politisée. Les fonds sont utilisés pour financer des partis politiques. Il est plus que temps de mettre fin à ces pratiques qui ne privilégient que les intérêts d'un groupe», a-t-il martelé. « Les fonds alloués par des institutions comme la Banque mondiale pour la formation des commerçants, des entrepreneurs et des industriels sont aussi confisqués par les responsables de la chambre consulaire » , a-t-il dénoncé.

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