Cote d'Ivoire: Patrick Achi - "Routexpo est une grande première en Côte d'Ivoire"

27 Novembre 2014

« Accélérer l'intégration des infrastructures routières nationales et régionales », tel était le thème de ce salon. Cette rencontre à laquelle prennent également part les bailleurs de fonds nationaux comme internationaux, colle avec les objectifs de la Côte d'Ivoire, puis de l'intégration sous-régionale.

Patrick Achi: "Routexpo est une grande première en Côte d'Ivoire"La première édition du Salon international des infrastructures routières et de la mobilité (Routexpo) a ouvert ses portes, le mercredi 26 novembre, à l'espace Kartering, Abidjan-Treichville.Après une série d'allocution du maire de la commune de Treichville Albert François Amichia, du commissaire général du salon Boga Ismaël et du président du groupement ivoirien des travaux publics, Kouassi Kongo Kouadio, c'est le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, qui a bouclé la cérémonie par un discours fort enrichissant.« Routexpo devient une réalité, c'est une grande première en Côte d'Ivoire et dans notre région ouest-africaine d'organiser un évènement de telle envergure », s'est ému Patrick Achi. Il a, de ce fait, remercié le commissaire général du salon qui, malgré le peu de moyens, a réussi à réunir sur un même plateau une panoplie d'hommes d'affaires exerçant dans les infrastructures économiques.« Accélérer l'intégration des infrastructures routières nationales et régionales », tel était le thème de ce salon. Cette rencontre à laquelle prennent également part les bailleurs de fonds nationaux comme internationaux, colle avec les objectifs de la Côte d'Ivoire, puis de l'intégration sous-régionale.Selon le ministre, le miracle ivoirien réalisé sous Houphouët-Boigny a été possible sur la base d'une stratégie fondée sur une tryptique (l'agriculture, les infrastructures et l'éducation), hormis le capital humain. Et, « en ce moment la Côte d'Ivoire était émergent », rappelle-t-il.Pour lui, l'heure de la relance du deuxième miracle a sonné avec le Président de la République Alassane Ouattara. « Tout le monde est conscient que l'infrastructure est un facteur clé qui va désormais favoriser la croissance. Ce réseau routier qui est de 75000 km de route en terre et de 6700 km de réseau revêtu est dégradé à plus de 70% », déplore-t-il.Il fait remarquerque si un réseau routier se développe avec des ressources importantes il faut évidemment s'attendre aussi à son entretien en maintenance. « Une infrastructure a une durée de vie. Et même pour qu'elle tienne, cette durée de vie, elle a besoin d'entretien (entretien courant, entretien périodique). Ce n'est qu'à ce niveau-là qu'elle pourra être dans un meilleur état », clame-t-il.Patrick Achi affirme: « une route c'est 15 à 25 ans de durée de vie, en fonction de la structure de cette route, mais pour qu'elle tienne jusqu'à ces 25 ans, il faut faire l'entretien tous les 5 ans. Si on ne le fait pas elle se dégrade beaucoup plus ».Mais le ministre s'est réjoui de l'acte posé par le Fonds d'entretien routier (Fer), qui a levé 150 milliards Fcfa l'an dernier pour permettre à son ministère de s'attaquer aux problèmes de réhabilitation et de revêtement des routes en Côte d'Ivoire. « C'est une joie, car auparavant, sur 1000 milliards Fcfa par an, le Fer ne nous donnait que 84 milliards de Fcfa ».Kamagaté Issouf

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