Les journalistes tunisiens ne sont pas contents. C'est ce qu'exprime leur syndicat national dans un communiqué publié il y a trois jours et qui menace de boycotter la campagne électorale.
On y déplore, encore une fois, « les propos insultants, les critiques gratuites et les qualificatifs dénigrant les journalistes ». De fait, à chaque fois qu'un politique essuie un échec ou se trouve en difficulté, il s'en prend aux journalistes et aux médias. Traités de tous les noms insultants pour avoir été contrôlés, censurés, persécutés, jetés en prison, et contraints à l'exil durant le régime précédent, ils sont pris à partie depuis la Révolution et traités de «médias de la honte», de « vendus », de «corrompus » et également battus et jetés en prison.
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