Qu'ils se souviennent du proverbe arabe «les chiens aboient, la caravane passe» !
Après Vincent Geisser, Bernard Henri-Lévy, un troisième larron, Laurent Ruquier, ne se satisfait pas de l'expérience tunisienne, ni de son futur candidat à la présidentielle. Ce dernier animateur, entouré de ses chroniqueurs de l'émission de France 2, «On n'est pas couché», n'a pas été d'une amabilité à vanter, concernant notre candidat à la présidentielle Béji Caïd Essebsi. L'indécence de ses propos était choquante pour les spectateurs. Aurait-il préféré être à la place de l'électeur tunisien et se substituer à ses choix ? Avec sa piètre mine et son rire moqueur, sa nouvelle cible est notre pays. Il rejoint en cela les deux autres comparses dont nous évoquerons les recels. «Non mais franchement, dit-il, quand on pense qu'on parle de jeune démocratie en Tunisie, si c'est pour élire un octogénaire... ». Son ironie cruelle ne lui a certainement pas fait exploser l'audimètre. Peut-être, ce gay passe partout, ce marié avec un comédien moins âgé que lui, cet humoriste, omniprésent dans le paysage médiatique français, ferait-il mieux de s'intéresser à l'environnement politico-médiatique de son pays. Quand il évoque l'âge, il oublie sciemment celui des membres du Conseil constitutionnel de son pays. On n'a que faire de ses propos. Sa démarche n'est pas celle des Français que nous aimons et que la plupart de l'élite tunisienne a côtoyés dans leurs prestigieuses écoles et aux bancs de leurs facultés.
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