Décidément, on n'est pas encore sorti de l'auberge au Mouvement de libération du Congo (MLC) depuis la nomination de trois de ses cadres au sein du gouvernement de cohésion nationale.
Le remplacement du secrétaire général Thomas Luhaka promu vice-Premier ministre en charge des Nouvelles technologies de l'Information et de la Communication par la députée Eve Bazaïba est venu, comme qui dirait, rajouter à la confusion au sein de ce parti. Le collège des fondateurs est vite monté au créneau pour récuser cette nomination non conforme, d'après lui, aux statuts et règlement d'ordre intérieur régissant le fonctionnement du parti. Cette décision rendue publique le 14 décembre par l'inspecteur général du MLC, Jacques Djoli, aurait été prise par le président du parti Jean-Pierre Bemba depuis sa cellule de la Haye.
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