Les étudiants se sont retrouvés une énième fois sur le boulevard Léon Mba pour manifester leur colère suite à la décision du procureur de la République d'arrêter manu militari au sein du Palais de Justice de Libreville, le président de la Mutuelle de l'Université Omar Bongo (UOB) et son Secrétaire général pour avoir refusé de libérer la salle d'audience sans délai.
Il existe depuis deux jours à l'UOB, un climat délétère, eu égard notamment au mouvement d'humeur qui a une nouvelle fois embrasé le campus. Contrairement à ce que pourrait penser certains, ce mouvement n'est pas habituel. Celui-là a la particularité d'avoir débuté hors du campus et contre la volonté des étudiants. Martial étudiant, en économie ayant vécu les faits, rapporte que « nous n'avons pas voulu en arriver là. C'est à cause de la décision du procureur de la République d'arrêter nos camarades, alors que nous demandions simplement la liberté provisoire des autres qui sont en détention préventive depuis six (6) mois ! Quelle est donc cette détention préventive qui dure autant de temps ? Le procureur fait dans l'abus d'autorité, et ce n'est pas normal. »
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