Après la pluie, le beau temps, dit-on. C'est le cas de le dire pour la République Démocratique du Congo. Ce pays vient de connaître trois jours de turbulences.
En effet, les 19, 20 et 21 janvier derniers, tout semblait bien s'arrêter non seulement à Kinshasa, mais aussi dans quelques principales villes du pays. Manifestations pacifiques, suivies des échauffourées. Au finish, un bilan tant humain que matériel macabre. Mort d'hommes, près de 42 selon les organisations de la société civile, une vingtaine selon l'opposition et une dizaine du côté officiel. Des casses et autres pillages des biens publics et ceux de certains particuliers. En toile de fond, la loi électorale. Heureusement que la sagesse a prévalu auprès des élus des élus, les Sénateurs, dans un premier temps. Ayant compris le langage de la rue, ils ont élagué la disposition litigieuse, conflictuelle ou perturbatrice de la paix sociale. Puis, s'en est suivie celle de la commission paritaire mixte. Du coup, c'est l'accalmie générale sur l'ensemble du pays.
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