C'est à l'occasion des assises de la coopération académique internationale du Minesup qui se tiennent depuis mardi à Yaoundé.
S'il y a un problème auquel les étudiants boursiers camerounais à l'étranger font très souvent face, c'est celui des conditions de vie et d'accueil. A ce jour, 400 étudiants camerounais sont bénéficiaires de bourses d'études. Ces offres sont issues de la coopération avec l'Algérie, l'Australie, le Bangladesh, le Canada, la Chine, le Cuba, l'Egypte, la Grande Bretagne, le Maroc, la Macédoine, la Russie, la Suisse et la Tunisie. C'est pour faire une évaluation des offres reçues depuis des années à travers les pays amis et organismes donateurs que le ministère de l'Enseignement supérieur (Minesup) organise depuis hier à Yaoundé, les Assises de la coopération académique internationale. A l'ouverture de cette rencontre des experts par le secrétaire général du Minesup, Ngomo Horace Manga, il a été question de passer au peigne fin certains paramètres mal-exploités dans l'attribution de ces bourses, notamment en matière d'offres de formation. « Puisque l'ambition de notre pays, c'est de devenir pays émergent à l'horizon 2035, il est important pour les experts de redéfinir les domaines de formation en matière d'offres de bourses », a expliqué Wanah Litumbe, directeur de l'assistance des œuvres universitaires au Minesup.
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