L'on a l'habitude de dire que trop de zèle tue le zèle. Et le zèle, lorsqu'il déborde considérablement jusqu'à nuire, celui qui en fait preuve, s'il n'en prend point garde, finit par se casser le nez voire se briser. Ainsi est imagé le destin du numéro 2 de la Jeunesse du Front populaire ivoirien. Un jeune bouillant qui s'est illustré après le chaos du 11 du mois d'avril 2011 que le parti de la rose avait connu. Se faisait appeler souvent "Nanan" ou "l'ouvrier du temple".
En effet, depuis un moment, le Front populaire ivoirien connaît une crise. Une lutte fratricide pour la présidence du parti est engagée entre les cadres. Deux camps s'affrontent. Il s'agit des "Gbagbo ou rien" qui optent pour l'affrontement et la radicalisation des positions pour obtenir la libération du président Gbagbo Laurent et les prisonniers politiques.
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