Les révoltes qui ont secoué l'Égypte en 2011 ont démontré que ce pays n'était pas le modèle de stabilité tant vanté, notamment par la France. Quatre ans après le départ de Hosni Moubarak et malgré le retour à la dictature, les relations entre les deux partenaires sont revenues au beau fixe. Elles devraient se concrétiser par la signature d'un contrat d'armements qui marquera la première vente de l'avion Rafale à l'étranger. Pour Paris, la page des « printemps arabes » est tournée.
Le contrat qui devrait être signé lundi 16 février au Caire entérine la normalisation des relations entre la France et l'Égypte. Evalué à 5,3 milliards d'euros, il comprend la vente et la livraison de 24 avions de combat Rafale (Dassault), de deux frégates Gowind et d'une frégate Fremm (Groupe Dncs - État et Thalès), ainsi que d'un lot de missiles de défense anti-aérienne Mbda (Groupe Airbus).
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