Tunis — Transfigurer un lieu, remplir des zones de silence et d'oubli, inventer pour créer certains espaces vides mais envahis par le noir, inviter l'autre aussi loin qu'il soit, tel est la philosophie des membres du nouveau centre culturel de Djebel Semama (Kasserine) anéanti dernièrement par des actes terroristes ayant entraîné la mort de quatre de la garde nationale.
En effet, ce nouveau-né s'attelle à fignoler, avec des moyens de bord assez modestes, sa programmation artistique qui débutera le 1er mars prochain avec la danse non pas des loups mais « d'el agueb » (vautour), et ce, sur la colline connue par le nom de « Ragoubet el agueb »...