En Côte d'Ivoire, le procès-fleuve de Simone Gbagbo, l'ex-Première dame, et de ses co-accusés se poursuit. Lundi, les avocats de l'Etat ivoirien ont fait leurs plaidoiries. Mardi, le parquet général a présenté ses réquisitions avec des peines allant de 5 à 20 ans de prison. Et ce mercredi, la parole est désormais à la défense.
Pour cette première matinée, les avocats de la défense ont plaidé pour seulement trois accusés alors qu'ils sont 79 au total dans la salle. La ligne de défense est sensiblement la même pour tous et a été expliquée dans les propos préliminaires : pour les avocats, le gouvernement de Laurent Gbagbo et de son Premier ministre Gilbert Marie Ake N'Gbo était légitime, car le président avait prêté serment devant le Conseil constitutionnel, le 4 décembre 2010. C'est devant cette même institution qu'Alassane Ouattara prêtait lui aussi serment cinq mois plus tard.
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