Plus de 5 milliards débloqués pour la construction des points d'eau et salles de classe dans la région.
Dans certaines localités de la région de l'Extrême-Nord, les attaques répétées de la secte Boko Haram ont conduit à la fermeture de plusieurs établissements scolaires. Conséquence, les enfants des populations déplacées ont rejoint les salles de classe dans d'autres écoles, qui voient du jour au lendemain leurs capacités d'accueil largement dépassées. Pour faire face à ces « perturbations sociales » occasionnées par les exactions de Boko Haram, le gouvernement vient de décider d'un plan de riposte, sous forme de « projet d'urgence, dont le coût global s'élève à 5 milliards 335 millions 32 milles F », selon une information du ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire (Minepat). Le document indique que « ce projet d'urgence vise à favoriser la continuité dans l'épanouissement social des populations affectées, en dépit des déplacements et des désagréments subis ».
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