Il est 12 heures passées de 23 minutes, sur la corniche Ouest et au renommé quartier de Rebeuss de la capitale dakaroise. Ces coins de la ville, situés à quelques pas du tribunal de Dakar, semblent plus denses, en termes de fréquentations, à cette heure de la journée.
Dans cette atmosphère fortement teintée d'ambiance, seuls quelques rares véhicules roulent mais difficilement pour céder le passage aux vagues de personnes qui circulaient, de gauche à droite, en provenance du tribunal. Lequel lieu venait de livrer le verdict du procès contre Karim Wade qui était au bout de toutes les lèvres. Un procès dont le dénouement avait fni par transformer Dakar en une sorte de bunker. Pour cause, la présence des forces de l'ordre installées un peu partout dans la capitale sénégalaise était hier, lundi, jour de délibéré de la Crei, l'image la plus manifeste. Pour preuve, de la Rue 6 à la Place de l'indépendance ou celle de l'Obélisque, en passant par le rond point du Grand théâtre de Dakar ou les abords de Liberté 6 pour ne citer que ceux là, partout les forces de l'ordre meublaient les voies de la capitale.
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