Le cinquantenaire du cinéma ivoirien a véritablement démarré mardi par les sessions de formation, mais aussi par les projections de films, à l'Institut français d'Abidjan.
Lorsque Timité Bassori, jeune réalisateur, revenu de sa formation de l'Institut des hautes études cinématographiques de Paris, donnait le clap de son film « sur la dune de la solitude » en 1964, il voulait partager sa passion avec ses compatriotes, voire avec les Africains. Il rêvait surtout d'asseoir une véritable industrie cinématographique en Côte d'Ivoire. Il y a réussi certes, (puisque plusieurs se sont engagés dans ce secteur qui regroupe plusieurs métiers) mais que de tâtonnements, que de cauchemars pour les réalisateurs, les producteurs, les cinéphiles qui ont vu dégringoler ce secteur d'activité ! La conjoncture économique aidant, les salles (un des piliers de la bonne santé du cinéma) ont été "vendues" à d'autres fins, les productions se sont amoindries, et tous les acteurs dans le désarroi.
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