C'est de Paris que les principaux leaders de l'opposition guinéenne ont signé une déclaration qui s'apparente à un ultimatum pour Alpha Condé qui risque de faire face à de nouvelles manifestations s'il continue de «mépriser la loi et de refuser le dialogue».
En Guinée, les manifestations de l'opposition sont souvent réprimées et finissent dans le sang. C'était encore le cas, il y a quelques semaines, à Conakry. Pourtant, ce scénario risque de se reproduire si le Président Alpha Condé n'engage pas le dialogue avec son opposition. C'est en tout cas le sens qu'il faut donner à la déclaration faite à Paris par lestrois principaux leaders de l'opposition guinéenne ont annoncé, mardi 24 mars, qu'ils allaient reprendre les manifestations à Conakry et sur l'ensemble du territoire. Selon Radio France internationale (Rfi), Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré et Lansana Kouyaté ont signé une déclaration qui s'apparente à un ultimatum pour le président Alpha Condé. Dans sa déclaration, l'opposition guinéenne dit clairement qu'elle entend protester contre le calendrier électoral qui fixe au 15 octobre la présidentielle, mais aussi contre le comportement d'Alpha Condé accusé de «mépriser la loi et de refuser le dialogue».
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