Dans un pays qui a enfin dépassé la pénible marche de la transition et qui aborde le tournant de la continuité -- et peut-être de la stabilité et du labeur --, l'on s'attend au début de la reconstruction. Car le pays, emporté dans la tourmente poste-révolution, durant quatre longues années, a fini par tanguer sous les coups de boutoir successifs ou simuttanés -- des grèves, des sit-in, des actes de destruction de biens publics et privés et surtout des tiraillements et des batailles politiques pour les sièges de commande.
Mais la Tunisie s'est surtout retrouvée en face d'un fléau sanguinaire : le terrorisme. Celui-ci s'était nourri avec la complicité ou la compromission de certains courants qui auraient même trouvé des alibis pour son éclosion.
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