Antananarivo, 30 mars: Depuis le début de la période cyclonique, la Grande Ile présente un décor pitoyable. Et pour cause: entre janvier et mars, deux cyclones se sont abattus sur le pays, faisant «plus d'une soixantaine de morts et de lourds dégâts matériels », selon le bilan communiqué par le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC), laissant désemparés et sinistrées des milliers de personnes. Il faut dire que durant ces dernières années, les cyclones sont beaucoup plus violents et dévastateurs qu'autrefois et ce, en raison du changement climatique.
Même si la pluie diluvienne s'est finalement arrêtée, de nombreux sinistrés n'ont pu regagner leurs maisons pour constater l'ampleur des dégâts car le niveau de l'eau, alimenté par les rivières en crues, est resté assez élevé pendant longtemps. En attendant de pouvoir retrouver leur domicile de fortune, du moins quand celui-ci n'a pas été emporté par la montée des eaux, les familles constituées pour la plupart de femmes et d'enfants, sont obligées de vivre dans des conditions déplorables sous des tentes érigées pour elles.
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