La grève du Syndicat National des Télécommunications (SYNATEL) enclenchée depuis plus de cinq semaines ne se fait pas sans conséquence. Même si les signaux téléphoniques et internet sont actifs, le problème persiste sur la qualité des services. Et l'absence des techniciens grévistes à leur poste y serait pour beaucoup dans cette situation.
Les agents de Gabon télécom réunis au sein du SYNATEL ne sont pas prêts de lâcher prise face au bras de fer qui les oppose désormais à la direction générale de l'entreprise. En effet, les agents dénoncent le silence des deux parties impliquées dans les différentes revendications posées sur la table des négociations. Ni le Gouvernement, ni la direction générale ne réagit. Et pour Éric Lewagna Moupinda, délégué à la Revendication, c'est la déception qui anime le camp des grévistes: « les négociations avaient bien commencé. L'Etat s'était impliqué. Mais malheureusement un mois après, l'Etat s'est rétracté, parce qu'apparemment on met en évidence les relations inter personnelles entre le Chef de l'Etat et le Roi du Maroc. On se rend compte que l'Etat préfère sauvegarder les intérêts du Maroc au lieu de résoudre le problème". Le SYNATEL dénonce aussi les affectations à "caractère de règlement de compte" orchestrées par la Direction général qui profite du service minimum actuel.
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