La campagne, à en croire ses initiateurs, permettra aux membres de l'ONG et au grand public d'exprimer leur solidarité envers les militants qui font les frais d'une répression continuelle à l'approche de l'élection présidentielle.
On est encore loin d'atteindre l'épilogue dans le dossier des activistes sénégalais et burkinabés arrêtés le 15 mars avec leurs collègues congolais alors qu'ils échangeaient sur l'engagement civique des jeunes dans le processus politique en période pré-électorale dans la banlieue est de Kinshasa. L'expulsion des leaders des mouvements citoyens « Y'en a marre « et « Balai citoyen » suivi de la libération de six jeunes congolais n'a pas suffi pour atténuer le tollé que ces arrestations avaient soulevé parmi les associations de défense de droits humains. Amnesty international, qui vient de s'impliquer dans ce dossier à la suite de la commission d'enquête parlementaire mise sur pied récemment, croit savoir qu'au moins cinq jeunes congolais défenseurs des droits humains sont toujours derrière les barreaux.
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