Au Nigeria, il y a un an jour pour jour que 276 lycéennes ont été kidnappées dans la ville de Chibok au nord-est du pays. Depuis, une soixantaine de jeunes filles auraient réussi à s'enfuir. Les autres sont toujours aux mains du groupe islamiste Boko Haram dont le chef avait menacé de les vendre comme des esclaves ou de les marier de force. Cette affaire avait ému la communauté internationale, la première dame des Etats-Unis, Michelle Obama en tête, avait participé à la campagne #BringBackOurGirls, ramenez nos filles.
Un bandeau fait encore le décompte des jours de captivité à la une de certains journaux. Pour autant, le cas des lycéennes de Chibok ne mobilise plus vraiment les Nigérians. De fait, en un an les recherches n'ont jamais rien donné en dépit de l'appui de la communauté internationale.
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