Au Burundi, l'opposition avait décidé de manifester, ce mercredi 15 avril, dans les rues de Bujumbura jusqu'à ce que le président sortant, Pierre Nkurunziza, renonce à se présenter à un troisième mandat. Alors que le pouvoir avait mis en garde contre une mobilisation qualifiée, d'ores et déjà, d'insurrection et de rébellion, le constat est qu'il n'y a pas eu ou peu de mobilisation.
Tout le monde s'attendait à une journée de tous les dangers et la police burundaise s'était préparée à faire face à de grandes manifestations de l'opposition. Dès l'aube, elle avait installé un dispositif sécuritaire très impressionnant, notamment sur les six ponts qui donnent accès au centre-ville, ainsi qu'aux principaux carrefours de la capitale.
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