Ils étaient quelques d'intellectuels à échanger avec la presse, samedi, au Palais de la culture d'Abidjan-Treichville, dans l'esprit du colloque sur le reggae, à l'occasion du premier Festival international de reggae qui a fermé ses portes hier, après son ouverture le 9 avril dernier.
Si l'on en croit le professeur Babacar Diop dit Bouba, historien, enseignant à l'Université de Dakar, dans le panafricanisme, il y a des mouvements dedans et dehors, deux dynamiques qui ont permis au panafricanisme d'être très fort. Mais, a-t-il prévenu, il faut que les gens comprennent qu'il y a une nouvelle vague de panafricanisme. "Le panafricanisme de la première manière, ce n'est plus possible. Le fait qu'on ait connu des événements douloureux doit nous amener à nous remettre en cause. Hier (jeudi), on a parlé de Sedar Senghor et de Cheick Anta Dio, on parle du peuple noir. Mais ce n'est pas le même point de vue partout sur les questions de l'unité de l'Afrique. Nos rapports avec l'extérieur nos rapports entre nous, la démocratie, la République... Il faut qu'on en discute. Le mouvement rasta est un prétexte qui nous permet de savoir nos acquis et nos limites. Car nous africains, on n'est pas seul. On est en train de préparer le prochain congrès panafricain en 2017, à Dakar. J'espère qu'on va faire la jonction de tout cela ", a-t-il argumenté.
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