Après la soumission par le gouvernement du projet de loi antiterroriste à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), du projet de loi anti terroriste, les organisations de défense des droits de l'Homme ont élevé la voix pour dénoncer les failles dans le nouveau texte. Ce qui a généré un grand débat sur la scène publique, quant au dilemme entre la lutte contre le terrorisme et le respect des droits de l'Homme. Un dilemme qui n'est pas nouveau. Il a déjà fait l'objet de nombreux développements au sein du système des droits de l'Homme.
L'organisation Human Watch Rights (HWR) vient de publier un communiqué, où elle met en exergue les défaillances du nouveau projet de loi antiterroriste d'un point de vue des droits humains, le nouveau projet représente un recul par rapport à la version, présentée à l'ANC, en janvier 2014 sur deux aspects. D'abord, en matière des délais de la détention préventive. En effet, au sens de l'organisation, « le nouveau projet de loi de lutte antiterroriste autoriserait la garde à vue prolongée, affaiblirait les garanties judiciaires des personnes inculpées d'acte terroriste ».
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