Cette reconnaissance est contenue dans une déclaration de l'instance rendue public avant la fête du travail.A l'occasion de la fête internationale du travail célébrée vendredi dernier, la Commission nationale des droits de l'Homme et des libertés (CNDHL) a rendu public une déclaration.
Dans le texte, Dr Chemuta Divine Banda, président de la CNDHL salue les efforts de l'Etat dans la croisade contre le chômage, à travers la création de « centaines de milliers d'emplois en 2014. » Il apprécie la décision gouvernementale revalorisant le Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) de 28 816 à 36 275 F. La Commission s'inquiète cependant du fait que cette mesure tarde à produire des résultats probants. C'est ainsi qu'elle déplore le fait que le travail décent ne soit pas encore une réalité au Cameroun ; que les normes internationales relatives au travail, qui priment sur la législation nationale, ne soient pas systématiquement appliquées ; que l'ensemble des mesures d'hygiène préventive et de sécurité destinées à assurer la protection de la santé des travailleurs, ne soient pas respectées. La CNDHL regrette également que dans la grande majorité des entreprises, le travail se déroule dans un environnement discriminatoire, sans respect du Code du travail et surtout dans le cadre de politiques qui dévalorisent l'emploi.
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