Violence et effondrement social ont succédé aux promesses de 2011. A l'exception de la Tunisie, le printemps arabe s'est manifestement soldé par un échec. Le constat est-il définitif ? Regard sur un Moyen-Orient qui, aujourd'hui, se trouve face à lui-même.
Les contestations révolutionnaires de 2011 ont, pour un temps, changé les termes du débat, à la fois dans la rue arabe et dans le regard que le reste du monde portait sur les sociétés moyen-orientales. Des pages semblaient se tourner ou, à l'évidence, vouloir se tourner. Le constat aujourd'hui est que les promesses de 2011 n'ont pas répondu aux attentes. Le tournant des printemps arabes a-t-il manqué ? Pour quelles raisons cette région du monde a tant de peine à tourner la page de l'autoritarisme, là où d'autres continents - Europe de l'Est après la chute du Mur de Berlin et Amérique latine - paraissent en être sortis plus facilement ?
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