Au Kenya, un mois après l'attaque sanglante contre l'université de Garissa qui a fait 148 morts, pour la plupart des étudiants, le gouvernement a été fortement critiqué pour sa gestion de la crise. Le pays est en alerte ce week-end, notamment sur la côte, où la police a annoncé que la menace terroriste s'était intensifiée. Le gouvernement pointe du doigt le camp de réfugiés somaliens de Dadaab, considéré comme un abri pour les terroristes. Le Kenya a déjà fait appel aux donateurs internationaux pour financer le renvoi des centaines de milliers de réfugiés somaliens chez eux, un plan controversé.
Après l'attaque de Westgate en septembre 2013, les responsables du gouvernement avaient déjà appelé à fermer le camp de réfugiés de Dadaab. Qualifié de nid à terroristes, ce camp est peuplé par plus de 300 000 personnes, ce qui fait dire à de nombreux observateurs que la date limite de juillet prochain, donnée par le vice-président William Ruto, n'est pas réaliste.
...