Burundi: Coup de force du général Niyombare - La société civile et l'opposition doivent reprendre la main

opinion

Quelle que soit l'issue des combats, on peut affirmer sans sourciller que les Burundais auront essayé jusqu'au bout, de poser un acte de salubrité publique. Certes, les standards démocratiques n'admettent pas la prise de pouvoir par les armes dans un pays. Et c'est certainement dans cette logique que la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) a condamné la prise de pouvoir par la junte dirigée par Niyombaré. Mais, on ne peut s'empêcher de relever le caractère très souvent hypocrite de certaines condamnations. En effet, où était donc cette communuaté qui est prompte aujourd'hui à condamner l'action des militaires quand NKurunziza tirait sur les manifestants hostiles à sa décision de briguer un 3e mandat, en violation de l'Accord d'Arusha et de la Constitution burundaise ?

Niyombaré n'a fait que contrer le coup d'Etat de NKurunziza contre les institutions républicaines burundaises

...

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.