Quelle que soit l'issue des combats, on peut affirmer sans sourciller que les Burundais auront essayé jusqu'au bout, de poser un acte de salubrité publique. Certes, les standards démocratiques n'admettent pas la prise de pouvoir par les armes dans un pays. Et c'est certainement dans cette logique que la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) a condamné la prise de pouvoir par la junte dirigée par Niyombaré. Mais, on ne peut s'empêcher de relever le caractère très souvent hypocrite de certaines condamnations. En effet, où était donc cette communuaté qui est prompte aujourd'hui à condamner l'action des militaires quand NKurunziza tirait sur les manifestants hostiles à sa décision de briguer un 3e mandat, en violation de l'Accord d'Arusha et de la Constitution burundaise ?
Niyombaré n'a fait que contrer le coup d'Etat de NKurunziza contre les institutions républicaines burundaises
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