Le défilé civil, c'est aussi la participation du primaire, du secondaire et des universités.
Des majorettes et des fanfares en veux-tu en voilà. En tête de nombreux carrés du défilé civil, ils ont recouvert le Boulevard du 20 mai d'une couche festive, riche en sons. Les membres des orchestres de l'Institut national de la jeunesse et des sports (Injs), des Universités de Yaoundé I et II, etc. ont usé de souffle et d'énergie pour rythmer les mouvements de leurs camarades, en reprenant parfois des titres à succès. Et sur leurs traces, ces demoiselles, sourire éternel et corps sveltes, ont enchaîné les chorégraphies avec un cerceau, un fin balai à mouche ou le traditionnel bâton à boule. Les majorettes ont apporté de la grâce à une parade surplombée d'un soleil un temps clément, un autre hargneux. Ils en étaient préservés eux, ces athlètes de l'Injs, sous leur énorme drapeau, présenté en ouverture du défilé civil.
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