Que celui ou celle qui n'a jamais porté du «yougou-yougou» lève la main ! Vous voyez bien qu'il n'y a pas de doigt en l'air. Peut-être même qu'en lisant cette chronique, vous vous êtes déjà tirés à quatre épingle en «yougou-yougou». Qu'on l'appelle «frip... », «fouks» ou ... , ça marche et ceux qui se moquaient des amateurs de ce look ont vite ravisé. De nos jours, les vestes, seconde main, s'arrachent aux feux tricolores sans trop de marchandage.
Des pantalons «ressuscités» aux robes de nuit blanc-sale, en passant par le sillon des slips qui flippent et autres dérivés, sans perdre de vue les strings qui étranglent, nous sommes tous dans le collimateur du «fouks». Il suffit de jeter un coup d'œil furtif sur les abords de nos avenues. Vous verrez des hommes et des femmes s'échiner et se bousculer sur des monticules de «lambeaux de luxe» en vrac. On fouille, on farfouille dans la «ratatouille», on cherche tout et rien, on essaie à la sauvette le haut sauté ou la chemise froissée, on regarde son calibre et on ajuste le soutien-gorge, on enfile parfois en catimini des pantacourts tout en mimant quelques déhanchées sur le «tas d'immondices». Ça passe ou ça casse !
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