L'histoire se répète. Le Congo-Kinshasa retrouve, à plus ou moins vingt mois de la fin fatidique du mandat présidentiel, une nouvelle ère de discussions politiques. Actuellement, la saga est très animée.
Et, avec elle, toutes les idées sont mises en mouvement. De la Majorité à l'Opposition, en passant par la Société civile, il n'y a qu'un petit pas. Toutes ces forces, si elles sont ensemble, peuvent aider le pays à avancer. Mais, qui en prendra l'initiative ? Et, ce serait sur pied de quels principes et textes juridiques ? Telle est la question de fond à laquelle les politiques dont la plupart sont, apparemment, très engagés à rechercher des issues pour assouvir leurs intérêts égoïstes, n'osent pas répondre, du moins pour l'instant. Il faut peut-être sortir du bois, pour tenter de faire quelque chose. Z'Ahidi Arthur Ngoma, après une longue éclipse, n'a-t-il pas rappelé dernièrement, lors d'un point de presse, au CEPAS, que le dialogue, pour être conforme, devrait respecter les bornes tracées par l'Accord-cadre d'Addis-Abeba ainsi que les résolutions 2098 et 2211 du Conseil de Sécurité de l'ONU ? Il ne croyait pas si bien faire lorsqu'en tout état de cause, la classe politique, toutes tendances confondues, diverge sur d'autres aspects de la démarche.
...