Des dizaines d'amis et de parents de personnes accusées d'avoir participé à une tentative de coup d'État sont détenus au secret par les autorités gambiennes depuis janvier 2015, sans aucun contact avec le monde extérieur, ont déclaré Human Rights Watch et Amnesty International mercredi 27 mai 2015. Des femmes, des personnes âgées et un enfant figurent parmi les détenus, et beaucoup seraient en mauvaise santé.
Le gouvernement refuse de révéler où se trouvent la plupart d'entre eux, voire de reconnaître qu'ils sont en détention, les privant de fait de la protection de la loi. Leur incarcération s'apparente donc à une disparition forcée - ce qui constitue une grave violation du droit international. Les autorités gambiennes doivent de toute urgence révéler où se trouvent ces personnes et les inculper d'infractions prévues par la loi s'il existe des éléments suffisants pour le faire, ou les libérer immédiatement.
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