Immunités et privilèges. Ces deux mots, ou bien ces deux concepts, risquent d'être les principaux obstacles qui se présenteront à ceux qui seront en charge du dossier concernant les suspicions de corruption à l'Assemblée nationale et la Haute cour constitutionnelle (HCC), lors de la mise en accusation de Hery Rajaonarimampianina, président de la République.
« Les questions juridiques et de procédures ralentissent souvent les dossiers concernant les hautes personnalités. (... ) ils avancent les privilèges d'immunité et de juridiction », avait déploré Jean Louis Andriamifidy, directeur général (DG), du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), lors d'une interview accordée au journal l'Hebdo de Madagascar, en mai. Des points qui rendraient difficile de procéder à l'audition, par exemple, de ces catégories de personnalité.
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