Elu, entre autres, sur la base de son engagement à vaincre Boko Haram, le général Muhammadu Buhari peine visiblement à sonner le rassemblement de ses troupes pour aller à l'assaut de la citadelle de Maiduguri, fief de la secte islamiste où il a juré de déposer son paquetage pour en faire la base du centre de commandement des unités mobilisées dans la lutte contre les insurgés islamistes.
Quand on connaît toute la symbolique que représente cette ville qui passe pour être le bastion de la secte, l'on comprend pourquoi la déclaration du président Buhari semble avoir décuplé la colère de son chef, au point de faire de Maiduguri, la ville souffre-douleur d'Abubakar Shekau et sa bande de criminels qui semblent impatients d'en découdre avec le nouveau maître d'Abuja.
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