Du 17 au 20 juin, une délégation représentant quatorze organisations de défense des droits de l'homme a rencontré plusieurs responsables politiques tunisiens dans l'affaire Sofiane Chourabi et Nadhir Ktari, journalistes disparus en Libye depuis septembre 2014. Elles ont demandé plus de transparence et une meilleure coordination entre les initiatives politiques et celles de la société civile pour faire toute la lumière sur ce dossier.
Lors de leurs entrevues auprès du président de l'Assemblée des représentants du peuple et des ministres de la Justice, des Affaires Étrangères, de l'Intérieur et du ministre auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec les instances constitutionnelles et la société civile, les organisations ont appelé à la création d'une cellule de crise commune. Cette entité permettrait, selon les organisations, une meilleure coordination entre la société civile et les autorités tunisiennes sur le dossier. Elles ont également rappelé que la mise en place d'une stratégie commune permettrait l'analyse et l'exploitation des informations collectées depuis septembre 2014.
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