Pris entre la politique et l'argent - Adaptation au changement climatique en Afrique, aux Caraïbes et au Pacifique

30 Juin 2015
communiqué de presse

Addis-Abeba — Comme la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, la COP 21, les approches, les discussions et les débats sur le changement climatique commencent à intensifier où chaque région rivalisant pour un bon accord lors de la réunion de Décembre.

La Commission Economique pour l'Afrique et l'Alliance Globale pour les Changements Climatiques organisent une réunion du 30 juin au 3 juillet à Addis-Abeba pour les pays de l'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique pour discuter des points d'intérêts communs sur ce qui est peut-être le sujet le plus controversé de ce siècle: le changement climatique.

M. Thierry Amoussougbo représentant l'hôte, la Division des Initiatives Spéciales de la CEA, a rappelé aux délégués l'importance de l'année 2015. « Cette année est un moment particulièrement stratégique pour cette rencontre. Plus tard ce mois-ci se tiendra à Addis-Abeba sur le Financement du Développement, New York sera l'hôte d'une conférence sur le Développement Durable, et de la COP21 se tiendra à Paris. Nous avons donc beaucoup sur notre assiette pour la moitié restante de l'année ».

Les participants à cette Discussion Politique Commune sont unanimes sur la difficulté d'adaptation au changement climatique face à la politique et l'argent. Pour l'Afrique, les Caraïbes et le Pacifique, la question n'est pas de freiner les émissions, mais le financement de l'adaptation au changement climatique.

« Nos économies et notre commerce sont vulnérables au changement climatique, si nous voulons faire tout projet significatif, nous devons avoir pour l'agriculture une adaptation au changement climatique. Nous devons faire des affaires très exceptionnellement en cette période, » a dit Mr. Mclay Kanyangarra d u Marché commun de l'Afrique Orientale et Australe.

Les représentants des universités, des groupes régionaux et les décideurs politiques des trois régions ont échangé des informations et des pratiques sur la disponibilité et l'utilisation des données, l'éducation sur le changement climatique, l'utilisation des connaissances locales, l'agriculture adaptée au changement climatique et les alliances de partenariat.

Les délégué sont proposé qu'il faut trouver un moyen pour incorporer la connaissance locale de l'analyse de la météo dans l'étude du changement climatique. Les collectivités ont également des systèmes d'observation qu'ils ont développées pendant une longue période.

Les scientifiques ne tiennent pas compte des observations et des prévisions des conditions météorologiques locales faites par les communautés rurales et la connaissance n'est pas utilisée parce que les méthodes actuelles ne sont pas conçues pour intégrer cette information.

L'acquisition et l'application des connaissances et des données ont été considérées comme les plus grands défis de l'adaptation au changement climatique. « Nous investissons dans la modélisation et non dans l'observation. Mais la capacité doit être développée ou améliorée pour observer les données, il s'agit donc d'une politique ou de questions politiques »a dit Mr. Joseph Intsiful du Centre Africain pour les Politiques Climatiques de la CEA.

Mme Aliti Fanifau Korol de l'Université du Pacifique Sud a expliqué comment son université offre des cours adaptés sur les besoins de la communauté au lieu de défis mondiaux du climat auxquels les communautés ne parviennent pas à s'adapter en raison de la complexité du sujet. Elle a souligné le rôle des établissements d'enseignement pour conseiller les gouvernements sur la politique climatique fondée sur des preuves.

Chaque région est confrontée à ses propres problèmes liés aux changements climatiques : en Afrique de l'Ouest, ils essaient de trouver une solution pour le contrôle de la sécurité alimentaire et pour réduire la vitesse de la désertification. Dans le Pacifique, ils luttent contre les conséquences des typhons fréquents et graves. En Afrique orientale et australe, les sécheresses, les inondations et la diminution des lacs posent un risque grave pour la sécurité alimentaire et dans les Caraïbes, le blanchissement des coraux constitue une menace pour la vie marine et les communautés dont la principale source de protéines et les moyens de subsistance dérivent de la mer.

Les discussions sur le changement climatique viennent juste de commencer et M. Amoussougbo a rappelé aux participants, «La réunion de deux jours sur la Discussion Politique Commune va produire des résultats tangibles qui seront des apports importants en premier lieu à notre Réunion du Comité de Pilotage du Programme qui suit, et puis à notre réunion ministérielle qui se tiendra à Bruxelles en Octobre.

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