Le gouvernement de la République Démocratique du Congo n'a pas attendu longtemps pour répondre aux accusations de Kenneth Roth, Directeur Exécutif de Human Rights Watch, sur la situation des droits de l'homme en RDC.
Dans une déclaration signée Alexis Thambwe Mwamba, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux et Droits humains, le gouvernement apporte des éclaircissements sur les cinq préoccupations soulevées par Human Right Watch. Pour le Ministre, dire que les personnes interpellées dans l'affaire filimbi, les sont pour s'être opposées à des tentatives visant à permettre au Président Joseph Kabila de rester au pouvoir, n'est rien d'autre que de l'affabulation pour ne pas dire "mensonge grossier". A en croire Thambwe Mwamba, si tel avait été le motif de l'interpellation de ces personnes, objet de l'attention de Human Rights Watch, « il n'y aurait plus assez de places dans nos prisons et centres de détention. Sur cette question, tant des personnes ont pris position. Elles sont connues. Civils ou religieux, des gens s'étaient exprimés. Combien de ces personnes, notoirement connues, se retrouvent aujourd'hui derrière les barreaux », s'interroge-t-il. Pour le Gouvernement, les affirmations de cette ONG Internationale des droits de l'homme sont non fondées. Ci-dessous, l'intégralité de la déclaration du Ministre de la Justice.
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