La nostalgie d'un blogueur en exil dans un pays lointain... Alain Amrah Horutanga se souvient de ces belles choses que lui offrait Bujumbura et qu'il n'a jamais trouvées ailleurs. Son seul désir est désormais de rentrer.
Les vendeurs de friperie appelant leurs clients en criant : « Solodo, solodo, solodo » - faute de prononcer « solde » - aux alentours de l'ancien marché central de Bujumbura. À côté, nos vaillantes vendeuses de fruits et légumes qui jouent à cache-cache avec la police. Les « michopo » de la deuxième avenue de Bwiza. Le pilao de Chez Mama Solo. Les plages d'une beauté à couper le souffle au bord du lac. La chaleur de midi dans les bus de Musaga. Les quotidiennes de « 12h30 », avec les centaines de personnes, téléphones scotchés à l'oreille, écoutant les infos de la RPA. Les chauffeurs se disputant la première place sur la file d'attente devant les parkings. Les salutations chaleureuses et interminables à Buyenzi, où l'on passe en revue toute la famille élargie en demandant les nouvelles de chacun de ses membres. Ce Buja me manque.
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