Burkina Faso: Ça n'arrive pas qu'aux autres!

«Dans la société, ce sont les individus qui génèrent ou alimentent le non droit, la violence physique et verbale, l'intolérance, le sectarisme qui sont les démons de la cohésion sociale... » C'est l'Union pour le progrès et le changement (UPC) de Zéphirin Diabré, candidat à l'élection présidentielle du 11 octobre prochain, qui dresse ce constat, qui ne devrait souffrir d'aucune contestation.

Malheureusement, ces propos traduisent désormais assez bien la situation sociopolitique de plus en plus délétère qui prévaut au Burkina à quelque quatre mois des élections couplées --présidentielle et législatives --du 11 octobre. Si ces scrutins doivent sonner la fin de la transition engagée au «pays des Hommes intègres» au lendemain de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, il n'en demeure pas moins que les Burkinabè, qui souhaitent vivement passer à une autre étape du changement, ne cachent pas leur inquiétude au sujet de la marche de la nation.

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