Le poète congolais sorti de l'ombre grâce à ses textes sélectionnés dans « Nouvelles voix de la poésie congolaise » de Bienvenu Boudimbou, publié aux éditions Hemar en 2012, a récemment dévoilé sa vision devant des jeunes de Talangaï, dans le 6e arrondissement de Brazzaville.
Dans cette anthologie de 256 pages, une trentaine d'auteurs ont été choisis parmi lesquels Albert Bobéka « Fontaine » qui a pu se faire une place avec notamment : Destinée ; Etatolo ; la Vie ; Mon art ; Mon pas. En effet, il propose une poésie à l'impératif pour conjurer le mauvais temps et les mauvaises passes de sa vie. Il implore aussi le soutien de ses modèles pour réussir dans cet art. Analysant l'actualité politique nationale dominée par le débat sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002, le membre de l'Union nationale des écrivains, artistes et artisans congolais (UNEAC) assimile son inspiration à la position actuelle du chef de l'Etat, Denis Sassou N'Guesso. « Mon pas, c'est ma décision. Le chef de l'Etat a pris la décision d'initier des consultations nationales avant d'aller au dialogue. Il a marqué son pas en invitant les acteurs politiques et la société civile. Il les a écoutés, certains ont refusé ce que nous assimilons à une difficulté. Malgré cela, le président a organisé ces rencontres. Ce qui renvoi à "je dois dévorer à coup sec" », faisant allusion à la 2e ligne de son poème.
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