Les prix du pétrole poursuivaient leur chute hier, en début de journée, atteignant la barre des 40 dollars le baril, plombés par les inquiétudes sur l'économie chinoise et la surabondance de l'offre, surtout après le maintien du seuil de l'Opep, à 30 millions de barils jour (mb/j), décidé lors de sa réunion à Vienne, en juin dernier. Hier le Brent (la référence pour le pétrole algérien) était coté aux alentours des 44 dollars, à Londres. Un niveau des plus bas depuis mars 2009.
Selon les experts en la matière, cette dégringolade des prix de pétrole est liée à des facteurs économiques, entre autres : une forte production aux États-Unis, une abondance de l'offre y compris en provenance de l'Opep et les inquiétudes sur la santé de l'économie chinoise. L'activité manufacturière chinoise a fortement chuté en août. En plus de la publication par la société de services pétroliers Baker Hughes de son relevé hebdomadaire du nombre de puits en activité aux Etats-Unis, qui a vu fonctionner deux puits de plus que la semaine dernière. Ce qui implique l'augmentation de la production américaine de pétrole brut.
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