Afrique Centrale: Grace aux Etats-Unis d'Amérique - la CEEAC en atelier sur le cybersécurité et la cybercriminalité à Kinshasa

La République Démocratique du Congo abrite, du 24 au 26 août 2015, un atelier sur la cybersécurité et la cybercriminalité en faveur de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale, CEEAC en sigle. Cet atelier est organisé suite à la croissance de l'utilisation de l'Internet et du téléphone portable à travers le monde et surtout en Afrique subsaharienne. Autant que la croissance d'Internet a fourni des opportunités sans précèdent de participation dans l'économie mondiale et d'expression personnelle, elle a également amené de nouveaux types d'activités criminelles. On décompte les crimes contre les ordinateurs. La cybercriminalité transnationale est un problème grandissant à combattre. C'est ainsi que les pays sont confrontés à un nombre croissant de cybermenaces. Ainsi, les Etats-Unis et la République Démocratique du Congo abordent au cours cet atelier les questions relatives à la lutte contre la cybercriminalité, la sécurité des téléphones portables, la liberté sur l'Internet et son accessibilité et, enfin, d'aboutir à la création d'Equipes nationales d'intervention en cas d'urgence informatique. C. Swan, Ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Kinshasa espère avoir une idée commune en vue de mener une lutte contre les menaces, d'une part et de l'autre, élaborer des projets plus concrets pour une collaboration dans l'avenir. S'agissant de la RDC, EnockRuberangaboSevineza, Vice-Ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'Information et de la communication a expliqué les enjeux de cet atelier.

Selon lui, l'enjeu est pertinent. La RDC qui développe les NTIC à la dimension de son espace est connectée à au moins neuf pays voisins. Elle est appelée à jouer un rôle moteur et prépondérant dans la lutte contre la cybercriminalité. Il a indiqué que ce sont les moyens que les criminels aiment utiliser facilement et notre pays à un rôle en Afrique centrale de développer ces technologies pour construire des nations plus sures et sécurisées.

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