La ligne de front sur laquelle Bosco Ntaganda va désormais devoir se battre comprend dix-huit chefs d'accusation pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis entre le 6 août 2002 et le 27 mai 2003 en Ituri, à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Alors chef d'Etat-major en second des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), le bras armé de l'Union des patriotes congolais (UPC), une milice soutenue par l'Ouganda puis le Rwanda, Bosco Ntaganda est accusé, en qualité de supérieur hiérarchique, d'avoir commis des meurtres, des attaques de civils et de bien protégés - écoles, hôpitaux, Eglises, orphelinats - des violences sexuelles, des pillages et enrôlé dans ses troupes des enfants de moins de quinze ans.
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