Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie mais s'étant imposé un minimum de temps pour parler la tête un peu plus refroidie pour réfléchir, permets-moi tout d'abord d'exprimer ma profonde tristesse devant la disparition de nos frères militaires, morts en services commandés dans le Sud de notre Pays. Devant cet évènement, créant un moment d'une grande sensibilité infiniment exploitable, on ne peut s'empêcher de se poser des tas de questions tout en évitant de s'embarquer dans toute précipitation.
J'ai été quelque peu rassuré à la suite de la conférence de presse des chefs militaires relatée le 11 septembre 2015 par un journaliste de l'Express dans son article portant le titre : « Opération fahalemana : l'Armée adopte un profil bas ». Je dirais plutôt un profil haut. Vous comprenez ce que je veux dire. En effet c'est à ce moment-là que l'Armée s'est reprise pour montrer la grandeur de ses Chefs, ses Chefs dignes, se mettant au diapason de leurs devoirs et de leur responsabilité dans ce métier sacré qui est le leur.
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