C'était fini mais ce n'était pas encore vraiment la fin. En obligeant les rebelles de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) à déposer les armes ou à prendre la poudre d'escampette au son de la canonnière, l'armée loyaliste qui avait lancé l'assaut le mardi 29 septembre 2015 sur le camp Naaba-Koom II avait théoriquement mis un terme à la crise ouverte par le coup d'Etat perpétré le jeudi 17 par le général Gilbert Diendéré.
En théorie seulement car deux jours après la libération de cette caserne que d'aucuns assimilent volontiers au sinistre camp Boiro de Sékou Touré, et au lendemain de la visite sur ce terrain conquis du président Michel Kafando, l'on se demandait toujours si cette page sombre de notre histoire, qui n'aurait jamais dû être écrite en lettres de sang, était définitivement tournée.
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