Le calendrier consensuel tant souhaité risque de troubler davantage la lisibilité du processus électoral en cours. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) est appelée à s'assumer dans son indépendance, en même temps la classe politique doit clarifier les options fondamentales sur la suite du processus. Tant que les uns tableront sur un cycle de sept scrutins intégrant les locales et provinciales et que les autres camperont sur le principe de privilégier les deux principales élections au délai constitutionnellement contraignant, le consensus devient hypothétique, quasi-impossible !
Les acteurs sont désormais positionnés sur l'échiquier. Les règles du jeu étant notoirement connues, il ne reste plus, pour l'ensemble de la classe politique, que de se prononcer clairement pour des élections législatives et présidentielle dans le délai constitutionnel. Le calendrier consensuel attendu sera la configuration d'une volonté de tenir les élections dans le respect de la Constitution. D'un côté. Ou, l'expression d'une volonté de violer la loi fondamentale en vigueur. Dans tous les cas, il est question de faire preuve de courage politique, en assumant publiquement les options levées. Un véritable test.
...